L'ANFR publie sa dernière étude avec plus de 3000 mesures d'exposition du public aux ondes radioélectriques
L'Agence nationale des fréquences (ANFR) a publié son étude annuelle portant sur l'analyse de plus de 3 000 mesures d'exposition du public aux ondes réalisées sur l'année 2019. Les niveaux mesurés restent faibles, avec un niveau d'exposition médian à 0,38 V/m tandis que 90 % des niveaux mesurés apparaissent inférieurs à 1,8 V/m. Il faut savoir que les valeurs limites réglementaires à ne pas dépasser sont comprises entre 28 V/m et 87 V/m selon les fréquences utilisées.
Ce dispositif permet de mesurer l'exposition aux ondes électromagnétiques, aussi bien dans son lieu d'habitation que dans des lieux accessibles au public. 3 020 lieux ont fait l'objet de mesures dans la bande 100 kHz - 6 GHz en 2019 (hors campagnes nationales). On constate que le nombre de mesures demandées auprès de l'ANFR dans le cadre de ce dispositif est comparable aux années précédentes.
L'analyse des niveaux mesurés en 2019 montrent qu'ils restent globalement faibles : le niveau de champ médian est de 0,38 V/m, c'est-à-dire que la moitié des résultats obtenus sont inférieurs à cette valeur. L'ANFR constate également que la légère hausse observée en 2018 (valeur médiane de 0,40 V/m) ne s'est pas confirmée en 2019. Par ailleurs, 90 % des niveaux mesurés sont inférieurs à 1,8 V/m. Les résultats sont légèrement plus élevés en milieu urbain qu'en milieu rural, et plus élevés en extérieur qu'en intérieur.
Dans plus de 60 % des cas, la téléphonie mobile constitue la principale source d'exposition. En milieu rural, cette tendance est toutefois moins marquée (33 % des cas), le niveau d'exposition se révélant souvent trop faible pour qu'il soit possible d'isoler une source significative (40 % des cas).