4 fois plus de risques de cancer pour les accros du mobile
Alors que les industriels et opérateurs de téléphonie mobile semblent s'obstiner à accepter l'idée d'une présence de risques sanitaires liés à l'utilisation des téléphones mobiles, faisant de ce sujet un thème récurrent de débats et de controverses, une nouvelle étude américaine sonne actuellement un grand froid pour notre marché.
Selon cette dernière, les risques d'accroissement de tumeurs cérébrales pour les gros utilisateurs de téléphones mobiles ne feraient plus aucun doute. Ces résultats sont également confortés par plusieurs autres études menées en Suède révélant également la présence d'un risque important de développer à la fois des tumeurs cérébrales et acoustiques. Dans l'ensemble, le risque de cancer du cerveau concernant les accros du mobile serait quatre fois plus élevé avec une propension plus importante d'apparition des tumeurs du côté du cerveau où l'utilisateur téléphone. L'étude américaine a été menée par le BioInitiative Working Group qui a rendu récemment ses conclusions.
Il s'agit d'une véritable première dans ce domaine, puisque les chercheurs seraient parvenus à détenir des preuves sur les ruptures d'ADN, l'augmentation de risques de gliome jusqu'à 4 fois, la perte de résistance de l'organisme aux agressions génotoxiques, ainsi que de sévères modifications de l'activité cérébrale.
Les associations Robin des Toits et Priartem militent également de leur côté pour imposer par ailleurs et concernant les antennes relais de téléphonie mobile l'adoption d'un seuil de 0,6 Volts par mètre, une mesure considérée essentielle pour la Santé Publique.
Le sujet devrait être l'un des plus importants du Grenelle de l'Environnement qui doit se tenir rappelons-le la semaine prochaine.