3G : Free s'en prend à l'UFC Que Choisir

L'opérateur Free Mobile a décidé de s'en prendre à l'association des consommateurs l'UFC Que Choisir. La raison se cachant derrière cela s'avère être une étude publiée par l'association des consommateurs et portant sur la 3G. Dans cette étude, l'UFC Que Choisir a clairement fait comprendre que les opérateurs français maintenaient une 3G dégradée dans le but d'inciter les consommateurs à se tourner vers la 4G.

Pour information, l'association UFC Que Choisir avait indiqué dans son étude qu'au niveau des opérateurs qui maintenaient un réseau 3G « dégradé » pour inciter les consommateurs à se tourner vers la 4G, Free Mobile était sans nul doute le plus concerné. Au cours d'une conférence de presse téléphonique, Alain Bazot, président de l'UFC, a indiqué qu'il craignait de voir, par rapport à la situation actuelle, une transhumance forcée des consommateurs vers la 4G.

Exaspéré par cette analyse, Free Mobile, qui met notamment en avant le côté réducteur de cette enquête, a décidé de riposter en attaquant l'UFC Que Choisir en justice. Questionné à propos de sa nouvelle démarche, Free Mobile a souligné que l'UFC Que Choisir s'appuie une nouvelle fois sur une étude partielle et partiale avec une méthodologie très contestable ignorant la réalité de l'usage.

À noter que les inquiétudes de l'UFC Que Choisir face à la dégradation de la 3G se basent sur les résultats d'une de ses études portant sur la qualité des réseaux. Menée au courant du mois d'octobre par un prestataire extérieur, cette étude a réalisé plus de 3 000 mesures dans quatre zones, notamment l'Ile-de-France, Lille, Toulouse et Grenoble.