1/4 des utilisateurs n'ont pas conscience des risques des cybermenaces mobiles
Kaspersky Lab a fait le point sur le comportement des utilisateurs de mobiles, plus particulièrement sous Android, face aux cyber-menaces. Une étude réalisée par Kaspersky Lab et B2B International montre que 28% des utilisateurs ignorent tout ou presque des malwares mobiles, une ignorance qui fait le jeu des cybercriminels. Le paradoxe : 26% des sondés ont conscience des risques mais disent ne pas s'en inquiéter. Cette étude révèle que 31% des utilisateurs de smartphones et 41% des utilisateurs de tablettes ne protègent pas leurs produits avec un mot de passe. 40% des utilisateurs mobiles utilisent leurs téléphones pour des transactions financières.
" Il n'est guère surprenant que les utilisateurs de mobiles fassent aujourd'hui face à davantage de cybermenaces : leurs appareils disposent en effet d'un nombre bien plus grand de fonctionnalités et regorgent d'applications et de données sensibles que les utilisateurs y stockent. Tout ceci bien entendu attire les escrocs. Pour éviter d'en être victime, et de voir une partie de sa vie digitale s'envoler à son insu, il est conseillé de se montrer particulièrement prudent avec ces terminaux, qui sont en fait de " mini-ordinateurs " utilisés intensément par petits, ados et grands, et de les protéger.", commente Tanguy de Coatpont , directeur général Kaspersky Lab France & Afrique du Nord.
18% des smartphones Android non protégés renferment précisément les informations les plus convoitées par les auteurs des attaques : codes de cartes bancaires, mots de passe pour des services de banque en ligne et autres données financières. De plus, 24% des utilisateurs sous Android y conservent des mots de passe donnant accès à leurs comptes sur des réseaux sociaux, à leur messagerie personnelle ou professionnelle, au réseau VPN de leur entreprise et à d'autres ressources sensibles.
Même si certains utilisateurs ne prennent pas la peine de définir un mot de passe pour empêcher l'accès à leurs dispositifs, ils stockent encore des courriels personnels (49%), des courriels de travail (18%), ainsi que des "données qu'ils ne voudraient que l'on voit (10%) sur leurs smartphones.
