SmartEyeGlass : Sony lance le SDK pour ses lunettes connectées
Il faut avouer que le marché des lunettes connectées n'a pas encore vraiment décollé, même si cela pourrait changer dans un futur proche. De son côté à l'instar de Google, Sony prépare aussi des lunettes connectées, baptisées SmartEyeGlass, afin de rivaliser avec la firme de Mountain View.
Les lunettes de Sony sont loin d'être finalisées, mais le constructeur a déjà rendu un SDK accessible aux développeurs pour qu'ils commencent à préparer des applications qui fonctionneront avec les SmartEyeGlass. De plus, Sony a prévu rendre une version des lunettes disponibles aux développeurs d'ici mars 2015.
Entre les Google Glass et SmartEyeGlass, il existe de nombreuses différences entre ces deux modèles. Tout d'abord au niveau du look ; Pour l'instant, le prototype de Sony est tout sauf discret en comparaison à celles de Google. Là où Google fait appel à une projection sur le verre des lunettes, Sony a misé sur un affichage directement dans les verres des lunettes. Le choix de Sony semble limiter le nombre de couleurs qui peuvent être affichées sur les lunettes. Il faudra s'habituer à l'affichage monochrome en vert pour les notifications. Mais cela pourrait peut-être changer avec le temps. De plus, cela permet une meilleure autonomie de la batterie des lunettes.
L'autre différence se situe au niveau de l'autonomie car les SmartEyeGlass utilisent un petit boîtier qui contient la batterie. Il contient aussi le microphone pour passer les appels ou les commandes vocales, et un capteur tactile pour manipuler le logiciel. Quant aux lunettes, elles embarquent un accéléromètre, un gyroscope et une boussole. Le SmartEyeGlass a aussi un APN de 3 Mpx qui pourra filmer en VGA. Les lunettes devront être connectées à un smartphone, sous Android 4.3 au minimum, à travers le Bluetooth ou le WiFi.
Le site de Sony propose déjà aux développeurs de télécharger le SDK pour développer les applications. Il contient des guides et tutoriels pour aider à mieux comprendre le système. On y retrouve aussi des API et un émulateur pour tester les applications en attendant que les prototypes pour les développeurs soient disponibles en 2015.
